Time is ticking

Le chef d’orchestre se tourne vers le public et prend son pouls, qui devient la base de Silence Must Be. Dans cette pièce, Thierry De Mey laisse l’auditeur inventer lui-même une musique imaginaire selon une chorégraphie définie. Dans Lebenslauf de Schnittke, ce n’est pas le pouls, mais bien quatre métronomes qui donnent le ton. Ligeti va, quant à lui, jusqu’à réunir 100 métronomes, qui évoluent de la synchronisation parfaite au chaos total, pour finalement s’arrêter l’un après l’autre. Enfin, on découvre davantage encore de figures rythmiques asymétriques et d’énergie débridée dans Rebonds B de Xenakis ainsi que les textures de Takemitsu.