BL!NDMAN Akenkaai 2, B-1000 Brussels +32 (0)2 201 59 47
 
 

line-up

eric sleichim > mise en scène, musique et scénographie
kurt d’haeseleer > video
max bruckert (grame/lyon) > électronique
erwin jans, jan vandenhouwe (concertgebouw brugge) > dramaturgie
isabelle lhoas > costumes
marnix de cat > répétiteur
luc schaltin (kaaitheater) > plan lumières
brecht beuselinck > réalisation décor

cristina zavalloni > mezzo-soprano

BL!NDMAN [vox]
griet de geyter > soprano / platines
gunther vandeven > contreténor / platines
kevin skelton > ténor / platines
tiemo wang > baryton basse / platines

BL!NDMAN [sax]
koen maas > sax soprano / guitares el.
roeland vanhoorne > sax alto / guitares el.
piet rebel > sax ténor / guitares el.
raf minten > sax baryton / guitares el.

annick laruelle (muziektheater transparant) & jonas de roover (BL!NDMAN) > production
brecht beuselinck > technique
roel das (Studio CDA) > technique de son
peter quasters > technique vidéo

Tous les sons ont été générés live pendant la représentation.

UTOPIA :: 47 est une production de muziektheater Transparant et BL!NDMAN, commandée par MA-festival et KlaraFestival, coproduit par MA-festIval”, BL!NDMAN, KlaraFestival, muziektheater transparant et deSingel, en collaboration avec concertgebouw bruges, kaaitheater/brussel et grame/lyon. Remerciements aux ballets c de la b, à toneelgroep amsterdam, tristero, à rik beuselinck, et à brecht, jonas, jonas et roeland pour les guitares.

BL!NDMAN bénéficie du soutien de l’Administration pour les Arts du Ministère de la Communauté flamande, ainsi que de la Commission flamande de la Région de Bruxelles-Capitale. BL!NDMAN [sax] joue instruments de Selmer Paris.

UTOPIA 47 - a very last passion

opéra/performance de Eric Sleichim

musique: H.Schütz & E.Sleichim
inspiré par Günter Grass, John Gray, Yvonne Vera

1647 : la fin de la Guerre de Trente Ans. Musique de Schütz, telle une liturgie.
2047 : le monde après un conflit global. Musique de Sleichim, telle une méditation.
Une communauté tribale passe au crible les manifestes à la recherche d’un nouveau langage, un dernier espoir pour l’homme. Un rite intemporel, cyclique, émaillé de diverses vérités… Un chant à la Terre.

Lorsque le monde est en ruine, quelle est la signification de la musique d’un compositeur du 17ième siècle? C’est la question centrale posée dans Utopia :: 47 – a very last Passion. Cet opéra/performance est une passion en deux parties où un rapport est établi entre la dernière année de la Guerre de Trente Ans, 1647, et la dernière année d’une future Guerre de Trente Ans, 2047. La beauté de la musique spirituelle, telle que Heinrich Schütz l’a composée pendant la Guerre de Trente Ans, était le signe ultime d’espoir d’un monde meilleur. Mais serions-nous toujours accessibles à un tel appel éthique dans notre époque ultra-postmoderne? Quelle sorte de passion pouvons-nous ressentir en 2047?

Utopia :: 47 embrasse plusieurs siècles. De 1647, dernière année de la guerre de Trente Ans qui avait entraîné des larges parts de l’Europe dans un conflit de religion sanguinaire, jusqu’en 2047, dernière année d’?un futur conflit mondial de Trente Ans qui amène la civilisation humaine au bord du gouffre.

Utopia :: 47 est une Passion musicale en deux parties. Point de départ de la première partie est la musique spirituelle que Heinrich Schütz (1585-1672) composa pendant la guerre de Trente Ans. La beauté, l’émotion et le raffinement de la musique baroque constituent de véritables sommets de la civilisation occidentale. Pendant de longs siècles, la musique spirituelle est demeurée le signe ultime de l’espérance d’un monde différent et meilleur. Ce désir utopique s’est exprimé dans la beauté et l’équilibre naturel de l’harmonie musicale.

Au début du vingt-et-unième siècle, cette harmonie est remise en cause.
Le concert avec la musique de Schütz doit inévitablement provoquer une discussion sur le monde d’aujourd’hui, sur la politique et la religion, sur la violence, sur la beauté qui semble s’être brûlé le visage. Nous nous plaisons encore toujours à écouter la beauté de la ‘musique ancienne’, mais croyons-nous encore à ce qu’elle nous raconte ? Sommes-nous encore sensibles à son appel éthique ou notre admiration s’arrête-t-elle au plaisir esthétique ? Est-il encore possible de composer une Passion pour notre temps ? Et que reste-t-il de notre désir utopique face à l’éventualité d’une catastrophe ?

La seconde partie propose une réponse musicale radicale à toutes ces questions. 2047. Que signifie la musique le jour d’après ? Que reste-t-il de la tradition musicale ? Que sommes-nous encore en mesure de comprendre et d’utiliser de l’univers musical des siècles précédents ? Comment aborderions-nous la musique de Schütz ? Quelles images aliénantes de l’univers perdu demeurent collées sur nos rétines ? Y a-t-il une chance qu’une nouvelle société naisse des ruines culturelles ? Demeurons-nous fidèles à notre croyance en la beauté et l’utopie ? Ou le nouvel être humain ludique fait-il le choix du jeu, du montage infini, de l’envie de combiner le plus haut et le plus bas, le populaire et l’élitaire, le spirituel et le profane ? Ici, plus de concert, mais un jeu, une fête! La fête pour le jour d’après !

Mais au sein de cette violence musicale se cristallisent lentement la voix d’une femme et l’histoire d’une Passion moderne, une histoire de guerre qui pourrait se dérouler à tant d’endroits de la terre. L’histoire d’une victime anonyme donnant une voix à un monde qui vient d’échapper de justesse à sa propre annihilation. Cette voix nous conduit à l’essentiel, à un point zéro qui pourrait être simultanément la fin et un nouveau commencement

Utopia :: 47 est une Passion visuelle et musicale poignante qui évolue entre mélancolie et utopie, entre désir de beauté et conscience de l’horreur, entre pur plaisir esthétique et des questions politiques essentielles.

programme

1° partie – 1647
heinrich schütz > SWV.269: Fili mi Absalon (7’46)
heinrich schütz > SWV.401: Mein Sohn, warum hast du uns das getan (6’49)
heinrich schütz > SWV.396: Auf dem Gebirge (5’19)
heinrich schütz > SWV.336: Quemadmodum desiderat cervus (7’45)

2° partie – 2047
eric sleichim > modulo I-II-III-IV-V-VI-VII

durée: ca. 100’

textes des chansons

première > 21 juin 2011 > Holland Festival

presse

“Comme nul autre Sleichim sait mettre à profit la force du contexte […] Il se développe un paysage sonore postapocalyptique […] Fragile et pour celui qui veut l’entendre optimiste” – Peter Bruyn, Gonzo (22.06.11)

“La musique, cette fois-ci composée par Sleichim lui-même, varie entre des paysages sonores désolés et des moments d’une grande effervescence. En haut de l’échafaudage se trouve Cristina Zavalloni qui se manifeste avec une grande empathie comme protagoniste”. – Jochem Valkenburg, NRC Handelsblad (22.06.2011)

“Utopia::47 cherche une nouvelle Stunde Null: un monde apocalyptique où les pratiques de concert classiques sont abolies. Sleichim parle d’un “rite chamanique” et Zavalloni, en haut de l’échafaudage, en est le centre trépidant.” – Floris Solleveld, Holland Festivalblog (22.06.2011)

“Une rupture progressive des conventions […] mène à une transformation radicale de la manière dont le public est concerné par la musique. […] C’est saisissant à tel point que la langue ne peut y rendre
justice.” Stefan Grondelaers, de Standaard (07.09.11)

“Les rafinements de la partition aiguisent nos sens et requièrent toute notre attention […] . Immobile et songeur, un personnage qui nous semble familier se met à applaudir, mais d’un geste alenti, comme s’il étaisous le choc : n’est-ce pas l’évêque de Liège ? Tout un symbole !” Bernard Schreuders, Operaforum (30.09.11)


UTOPIA 47 - a very last passion a été joué entre autres à :

2013
ST-ETIENNE (F) - Festival Nouveau Siècle
2011
AMSTERDAM (NL) - Muziekgebouw aan 't IJ (Holland festival)
BRUGGE - Concertgebouw (MA-festival)
BRUSSEL - Kaaitheater (Klarafestival)
ANTWERPEN / ANVERS - deSingel
LUIK / LIEGE - Festival de Wallonie
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